Van Gogh

Publié le par Michèle Marfaing Laureau

Les cyprès de Provence aux dessins tourmentés
Se dressent vers le ciel s’imprégnant de lumière
Le reflet du soleil éclaire une chaumière,
La toile s’illumine aux  sublimes clartés.

L’angoisse de Van Gogh submerge sa peinture
Ses longs traits de pinceaux tremblants et compulsifs
Expriment le vertige aux effets subversifs,
Vibrant dans son esprit en proie à la torture.

Les tons vifs éclatants attirent le regard
Où l’or pur des moissons, dans le lointain s’enflamme.
Le chant de la couleur pareille à l’oriflamme
Révèle la valeur de cet homme hagard.

Il se coupa l’oreille indice de démence,
Le mépris des experts ébranla sa raison,
Son talent méconnu fut une trahison,
Il se vit succomber hurlant de véhémence.

Fou d’extase mystique il préféra mourir.
L’éloge du grand peintre aujourd’hui nous inonde,
Son œuvre prolifique émerveille le monde.
Une gloire posthume est triste à découvrir.


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Publié dans Alexandrins

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M
magique et magnifique ce poème est techniquement et emotionellement tres bon à mon gout<br /> merci
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